Journal de Recherche en Éducation Musicale

JREM
Directeur de la publication: 
ISSN: 
ISNN : 1634-0825 (version imprimée)
ISNN : 1634-0531 (version en ligne)
Date de la dernière livraison: 
15/12/2023

Journal de Recherche en Éducation Musicale (JREM)

Le Journal de Recherche en Éducation Musicale regroupe et présente des recherches qui associent sciences de l'éducation musicale, didactique de la musique et musicologie. Fondée en 2002 par Jean-Pierre Mialaret, la revue publie des articles présentant des recherches originales (non publiées), des revues de questions, et accueille différents types d’écrits au sein de ses rubriques. Elle paraît deux fois l'an et est intégralement et gratuitement accessible en ligne sur le site du l’IReMus (Institut de recherche en Musicologie) : http://www.iremus.cnrs.fr.

Directeur de publication

Philippe LALITTE (Institut de Recherche en Musicologie, CNRS UMR 8223, Sorbonne Université)

Rédacteur en chef

Adrien BOURG (RCS, EA 7403, Institut Supérieur de Pédagogie-ICP)

Comité de rédaction

Nathalie ABOU JAOUDE (Centre de recherche sur les traditions musicales, Université Antonine)

Stéphane AUDARD (Institut de Recherche en Musicologie, CNRS UMR 8223, Sorbonne Université)

Adrien BOURG (RCS, EA 7403, Institut Supérieur de Pédagogie-ICP)

Sébastien DURAND (Interactions Culturelles et Discursives, EA 6287, Université de Tours-CFMI)

Gérald GUILLOT (membre associé de l’Institut de Recherche en Musicologie, CNRS UMR 8223, Sorbonne Université)

Philippe LALITTE (Institut de Recherche en Musicologie, CNRS UMR 8223, Sorbonne Université)

Lorraine ROUBERTIE SOLIMAN (Université de Clermont-Auvergne, Acté UR 4281)

Odile TRIPIER-MONDANCIN (Lettres, Langages et Arts - Création, Recherche, Émergence en Arts, EA 4153, Univ. Toulouse-Jean Jaurès-INSPE)

Comité scientifique

Jésus AGUILA (Lettres, Langages et Arts - Création, Recherche, Émergence en Arts, EA 4153, Université Toulouse Jean-Jaurès)

Frédéric BILLIET (Institut de Recherche en Musicologie, CNRS UMR 8223, Sorbonne Université)

Gilles BOUDINET (Éducation, Cultures, Politiques, EA 4571, Université Lyon 2-ISPEF)

Marc BRU (Éducation, Formation, Travail, Savoirs, UMR 122, Université Toulouse Jean-Jaurès)

Jean-Marc CHOUVEL (Institut de Recherche en Musicologie, CNRS UMR 8223, Sorbonne Université)

Pierre-François COEN (Unité de recherche Évaluation – Identité – Enseignement, Haute École Pédagogique de Fribourg)

Gilles COMEAU (Laboratoire de recherche en pédagogie du piano et Institut de recherche en musique et santé, Université d’Ottawa)

Gordon COX (Université de Reading)

Francis DUBÉ (Centre d’excellence en pédagogie musicale et Laboratoire de recherche en formation auditive et didactique instrumentale, Université Laval)

Maya GRATIER (Laboratoire Éthologie Cognition et Développement, EA 3456, Université Paris Nanterre)

Aurélie HELMLINGER (Laboratoire d'ethnologie et sociologie comparative, CNRS UMR 7186, Université Paris Nanterre)

Michel IMBERTY (Centre de Recherche en Psychologie et Musicologie Systématique, Université Paris Nanterre)

François MADURELL (Institut de Recherche en Musicologie, CNRS UMR 8223, Sorbonne Université)

Jean-Pierre MIALARET (Institut de Recherche en Musicologie, CNRS UMR 8223, Sorbonne Université)

Danièle PISTONE (Institut de Recherche en Musicologie, CNRS UMR 8223, Sorbonne Université)

Gérard SENSEVY (Centre de recherches sur l'éducation, les apprentissages, et la didactique, EA 3875, Université de Bretagne Occidentale)

Barbara TILLMANN (Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, CNRS UMR 5292, Inserm U1028, Université Lyon 1)

André TRICOT (Epsylon – Dynamique des Capacités Humaines et des Conduites de Santé, EA 4556, Université de Montpellier)

Ingrid VERSCHEURE (Éducation, Formation, Travail, Savoirs, UMR 122, Université Toulouse II Jean Jaurès)

Correspondance

revuejrem@gmail.com

 

ISSN : 1634-0531

 

Maquettage

Gérald GUILLOT

Adrien BOURG

 

 

Depuis sa fondation en 2002, le Journal de Recherche en Éducation Musicale maintient un double objectif : participer à la diffusion de la recherche et contribuer à la construction d’un dialogue vivant entre enseignants, formateurs et chercheurs dans le champ de l’éducation musicale. Une étape importante a été franchie par la reconnaissance du JREM comme revue de référence dans plusieurs bases de données francophones, ainsi que par le choix éditorial de proposer la revue gratuitement et en ligne, afin qu’elle puisse être diffusée et lue par le plus grand nombre. Le JREM poursuit aujourd’hui son développement en renouvelant son fonctionnement : par les comités de rédaction et scientifique d’une part, par des choix éditoriaux d’autre part.

Dans l’optique de mieux intégrer les problématiques spécifiques aux différentes institutions de la recherche et de la formation, le comité de rédaction a été restructuré. Les membres qui le composent participent de différentes institutions en tant que chercheur, enseignant-chercheur, enseignant, formateur, responsable pédagogique, directeur : Université, Centre de Formation des Musiciens Intervenants (CFMI), Pôle d'enseignement supérieur de la musique, Institut National Supérieur du Professorat et de l’Éducation (INSPE). Le comité comporte également une doctorante (mandat de trois ans), ce qui permet d’apporter un regard renouvelé sur les pratiques de la revue et qui ouvre aux réseaux des doctorants et jeunes chercheurs. Parallèlement, le comité scientifique a été actualisé et élargi, par rapport à sa dimension internationale et à la diversité des disciplines auxquelles appartiennent ses membres (philosophie, anthropologie, psychologie du développement, neurosciences, didactique…). Ils constituent un soutien important au fonctionnement de la revue, en exerçant une veille sur l’actualité des problématiques en éducation musicale et sur l’évolution de la recherche dans différents contextes, ce qui permet d’éclairer certains choix éditoriaux.

La nouvelle configuration des comités (et le nombre plus important de partenaires) nous permet de mieux prendre en charge la diversité des thématiques de recherche relatives à l’éducation musicale et les enjeux qui leur sont associés. Comme en témoigne ce numéro sur l’« éducation musicale et le handicap », chaque année, la revue produira un numéro thématique (un appel à contribution est publié à la fin de ce numéro). À cela s’ajoute un second numéro dans l’année, composé uniquement de varia. Nous avons choisi également de rendre plus systématique la parution de certaines rubriques, celles susceptibles de contribuer à ouvrir des espaces de dialogue entre différents acteurs (chercheurs, enseignants-chercheurs, enseignants, formateurs, musiciens, acteurs de la vie politique…). La rubrique « entretien », créée dans un esprit d’ouverture, permet de donner la parole à des personnalités internes ou externes au monde de la musique et de l’éducation musicale, tout comme elle peut introduire des débats sur des enjeux épistémologiques ou didactiques en lien avec le champ de l’éducation musicale et de la musicologie. La rubrique « retours d’expériences » participe quant à elle à renforcer les liens entre la recherche et les expériences issues des différents terrains éducatifs. On soulignera que dans ce même esprit, la rubrique « actualité des travaux de recherche en éducation musicale » intègre désormais des mémoires issus des institutions de formation. Il nous paraît en effet important de mettre en valeur ces travaux qui constituent un témoignage des questionnements actuels relatifs aux pratiques d’éducation musicale et qui parfois constituent les seuls travaux dans un champ d’études où il reste encore beaucoup à explorer et à construire.

Enfin, le lecteur assidu remarquera certains changements que nous avons apportés à la maquette et à la page de couverture. La lithographie de Daumier (1846) qui avait été choisie comme un « pied de nez » aux représentations que peut véhiculer l’enseignement de la musique dans ses aspects les plus traditionnels (voir la couverture des anciens numéros) a été remplacée par une œuvre abstraite réalisée par un de nos collègues (ayant préféré rester anonyme) que nous remercions chaleureusement de son soutien.

Adrien Bourg
Rédacteur en chef

Philippe Lalitte
Directeur de publication

 

Appel à contribution

Pratiques musicales collectives à vocation sociale
et partenariat inter-métiers

Coordination du numéro thématique

Lorraine Roubertie Soliman et Géraldine Rix-Lièvre (Université Clermont Auvergne, ACTé)

Argumentaire

Depuis une quinzaine d’années, le succès local puis international d’El Sistema (au Venezuela, en 1975) a généré une dynamique de développement de projets de pratique musicale collective à vocation sociale. En France, ce sont principalement deux modèles de pratique orchestrale qui se répandent : 1/ Orchestre à l’école (OAE), créé en 1999 par la Chambre Syndicale de la Facture Instrumentale; 2/ Dispositif d’Éducation Musicale et Orchestrale à vocation Sociale (DEMOS), créé en 2009 par la Cité de la Musique – Philharmonie de Paris (45 orchestres). Ces projets, dont certains sont devenus des terrains de recherche, transforment le contexte de l’éducation musicale : les équipes encadrantes (Demange et al., 2006 ; Bourg, 2012 ; Le Tirant, 2017 ; Roubertie Soliman et al., 2021), les pratiques pédagogiques, les lieux d’enseignement, les publics visés.

Les dimensions collective et « ‘’inter’’, c’est-à-dire tout à la fois interinstitutionnel, intersectoriel, interprofessionnelle, interdisciplinaire » (Mérini et al., 2021, p. 18) y sont prégnantes. Les musiciens en posture d’enseignants comme les acteurs issus des autres champs professionnels concernés (animateurs socioculturel, services civiques, enseignants Éducation Nationale, bénévoles…) s’y trouvent « dans l’action avec et contre l’autre (...) [dans une] relation [paradoxale] d’opposition/coopération » liée au contexte partenarial (Mérini 2001, p. 2). La dimension collective du travail à mener par les musiciens-enseignants, non seulement au niveau des élèves, mais aussi au niveau des adultes encadrants, induit un bouleversement des missions parfois vécu comme difficile (Roubertie Soliman et al., 2019), mais aussi comme « un enrichissement de la pratique et de la posture » (Le Tirant, 2017, p. 40). Ces difficultés, ces bénéfices et toute autre forme de transformation des pratiques et des postures, liés à l’action conjointe des musiciens-enseignants avec des partenaires de cultures professionnelles différentes, restent toutefois à caractériser plus finement.

Lorsque l’on effectue une recherche à partir des mots-clés « music » et « effect » (sur Titre) sur sept bases de données, on trouve surtout des études d’impact réalisées dans l’espace anglophone, à propos des effets des pratiques musicales collectives sur les élèves ; ce premier état des lieux montre aussi que peu d’études ont été menées sur les adultes encadrants dans l’espace francophone (Tripier-Mondancin et Martin, 2017). Par ailleurs, les différents exemples présentés lors de la journée d’étude Les pratiques musicales collectives à vocation sociale à l’épreuve du partenariat inter-métiers (MSH de Clermont-Ferrand, 31.05.22) ont contribué à montrer qu’un grand nombre de questions soulevées par les professionnels dans ces situations d’inter-métiers — où des logiques pas nécessairement identifiées s’opposent — restaient sans réponse à ce stade. Ces questions, initialement perçues comme des problèmes, concernent par exemple la manière qu’ont les acteurs d’investir et de hiérarchiser les différentes valeurs associées au projet. Ainsi en est-il de la conception de l’apprentissage musical : plutôt du côté de la technique instrumentale et selon des attentes précises de rendu esthétique pour les uns, plutôt dans le travail sur la motivation et l’engagement des enfants grâce à une variété de points d’entrée (danse, chant, sorties culturelles…) pour les autres. Certaines tensions interpersonnelles apparaissent alors, en lien avec la formation spécifique des musiciens recrutés et leurs différents ancrages dans le métier. Le manque de visibilité réciproque sur les métiers et l’expertise des autres a également été identifié comme un facteur de tensions entre les personnes. C’est par exemple le cas entre des musiciens dont le statut et les employeurs multiples peuvent freiner la disponibilité vis-à-vis du projet, ce que certains professionnels du champ social, salariés au sein d’une collectivité, ne comprennent pas au premier abord. Le travail collectif inter-métiers peut aussi générer certaines perturbations dans le fonctionnement habituel des organisations impliquées. Ainsi, a été signalée une méconnaissance du périmètre de collaboration des acteurs qui ne sont pas nécessairement associés à la co-construction du projet, ainsi qu’un manque de lisibilité dans la gouvernance.

Ces différentes perturbations, les tensions et dilemmes qui en résultent, sont inhérentes aux situations d’inter-métiers où sont en relation, souvent en conflit, différents codes et univers (Mérini et Thomazet, 2014). Si dans le champ de l’éducation, le travail collectif (impliquant le partenariat inter-métiers) répond à une forme d’injonction internationale (Anne-Françoise Gibert, 2018) et centralise par conséquent un grand nombre de recherches depuis les années 1990, l’intérêt des scientifiques est en revanche plus récent en ce qui concerne le travail collectif dans le milieu de l’enseignement de la musique. Dans le but de nourrir la réflexion sur les modalités et les enjeux du partenariat inter-métiers sur ces terrains de recherche spécifiques, nous lançons un appel à contribution en vue d’un numéro thématique. Les chercheur.e.s dont les travaux interrogent les pratiques, les questionnements, les tensions et les dilemmes auxquels sont confrontés les différents acteurs de tels projets (qu’ils concernent les pratiques instrumentales ou tout autres dispositifs d’éducation musicale) peuvent répondre à cet appel, qu’elles.ils travaillent en musicologie, sciences de l’éducation, sociologie, anthropologie, psychologie sociale, ergonomie, sciences du travail, sciences cognitives…

Modalités de soumission

Les auteurs sont invités à envoyer l’article, accompagné d’un titre, d’un résumé de 200 à 250 mots,
de cinq mots-clés, ainsi que de leur traduction en langue anglaise (voir la « Note aux auteurs »). La
proposition est à adresser à l’attention du comité rédaction de la revue (adresse courriel :
revueJREM@gmail.com) et aux coordinateurs du numéro (lorraine.roubertie_soliman@uca.fr). Les
articles seront soumis de manière anonyme à une double expertise.

Date de réception des articles : avant le 15 mai 2023

Date de publication : premier semestre 2024

Bibliographie indicative

Bourg, A. (2012). Les pratiques musicales instrumentales collectives en milieu scolaire : un nouveau terrain de recherche ? Eduquer|Former, 43(1), 63-84.

Demange, E., Hahn, K., et Lartigot, J.-C. (2006). Apprendre la musique ensemble. Les pratiques collectives de la musique, base des apprentissages instrumentaux. Symétrie.

Gibert, A.-F. (2018). Le travail collectif enseignant, entre informel et institué. Dossier de veille de l’IFÉ, 124.

Le Tirant, D. (2017). Ce que DEMOS fait au métier – II Parcours et pratiques professionnelles des musiciens et intervenants Démos. Cité de la Musique-Philharmonie de Paris.

Mérini C. (2001). Le partenariat : histoire et essai de définition. Actes de la Journée nationale de l’OZP (Observatoire des Zones Prioritaires).

Mérini C. et Thomazet S. (2014). Un cadre théorique et méthodologique pour l’observation des pratiques collaboratives des maîtres E. Recherches en éducation, 19, 3-6.

Mérini C., Marcel J.-F. et Piot T. (2020). L'observation des pratiques collaboratives dans les métiers de l'interaction humaine : des pratiques pluri-adressées. Presses Universitaires de Rouen et du Havre.

Roubertie Soliman L., Tripier-Mondancin O., Martinez E. et Bach N. (2019). Projet orchestre dans un collège REP+, à Toulouse : caractériser les difficultés déclarées par des professeurs chargés de l’enseignement musical. Education et socialisation - Les cahiers du CERFEE [En ligne], 54 https://doi.org/10.4000/edso.8090

Roubertie Soliman L., Rix-Lièvre G. et Wierre-Gore G. (2021). L’orchestre Démos Clermont-Ferrand, l’œuvre d’un travail interprofessionnel : Que pouvons-nous apprendre des modalités de coordination entre les acteurs ? Université Clermont Auvergne.

Thomazet S. et Mérini C. (2014). Le travail collectif, outil d’une école inclusive ?. Questions Vives [En ligne], 21. https://doi.org/10.4000/questionsvives.1509

Tripier-Mondancin et O. Martin, F. (2018). L'idée de renouvellement par les pratiques musicales collectives et expérimentales pour socialiser, éduquer, à l'aune de ce qui se joue dans l'Éducation musicale scolaire obligatoire, depuis plus d'un siècle. [Communication orale]. PESMD. Les pratiques musicales collectives à vocation sociale, novembre 2017, Bordeaux.

 

Note aux auteurs

Les textes doivent comporter entre 30 000 et 45 000 signes espaces compris (la revue peut également accepter des textes plus longs, jusqu’à 100 000 signes, à l’appréciation du comité de rédaction). Ils seront présentés en Calibri 12, avec un interlignage simple et trois niveaux de titre maximum (sans numérotation). Les auteurs sont invités à suivre les normes bibliographiques de l’APA (7e éd. ; American Psychological Association) : https://bib.umontreal.ca/citer/styles-bibliographiques/apa. Les textes seront accompagnés d’un titre, d’un résumé de 200 à 250 mots, de cinq mots-clés, l’ensemble également traduit en langue anglaise.

Les citations courtes seront intégrées entre guillemets dans le texte. Les citations longues (plus de trois lignes) introduites par deux points figureront dans un paragraphe en retrait du texte, en caractères plus petits. Les citations en langue étrangère seront traduites et respecteront les mêmes principes. Le texte original figurera en note de bas de page, en italique.

Les mots ou expression en langue étrangère, dans le texte ou en note, figureront en italique, de même que les titres d’œuvres et les noms des notes de musique. Les auteurs sont invités à utiliser les rectifications orthographiques du français (1990).

Le fichier texte (incluant les illustrations) sera fourni au format PDF ainsi qu’au format natif (Word, Pages, Writer…). Chaque illustration sera accompagnée d’une légende qualifiant son contenu. Elle sera toujours nommée et numérotée suivant sa nature et son ordre d’apparition (tableau 1, tableau 2, etc.). La source et les droits d’auteurs en seront indiqués. Les images et autres illustrations inclues dans le texte seront également fournies sous forme de fichiers images séparés, dans un format sans perte de qualité (PNG, TIFF…).

Évaluation 

Les manuscrits retenus par le comité de rédaction seront soumis à un processus de révision par des pairs en double aveugle. Les remarques des pairs seront discutées avec les auteurs et les documents ne pourront être publiés qu’après acceptation réciproque. Il est à noter que les articles des doctorants font l’objet d’une attention particulière afin de pouvoir les aider, si nécessaire, dans leurs réécritures. Les auteurs restent cependant seuls responsables de la précision et de la véracité de leurs assertions et de leurs citations.

Rubriques 

« Actualité des travaux de recherche en éducation musicale »,
« Notes de lecture »,
« Comptes-rendus de congrès ou journées d’études » :

Responsable : Gérald GUILLOT (Pôle Musique et Danse de l’ESAL)

Ces trois rubriques visent à alimenter le débat scientifique par la diffusion des dernières productions scientifiques (thèses, mémoires, ouvrages…) et le compte-rendu de congrès ou journées d’études. Dans la mesure du possible, les auteurs des notes de lecture ne doivent pas avoir de lien personnel ou institutionnel avec les auteurs des ouvrages dont ils ou elles rendent compte. Les propositions comportent, outre la présentation de l’ouvrage, des éléments de discussion critique et, autant que possible, une mise en contexte de l’ouvrage par rapport aux travaux existants sur le même sujet. Les propositions peuvent être spontanées, sur propositions d’auteurs ou à l’initiative des membres du comité de rédaction.

 

« Entretiens » :

Responsable : Frédéric MAIZIÈRES (Université Toulouse-Jean Jaurès – INSPE)

La rubrique permet de donner la parole à des personnalités internes ou externes au monde de la musique et de l’éducation musicale, tout comme elle peut introduire des débats sur des enjeux épistémologiques ou didactiques en lien avec le champ de l’éducation musicale et de la musicologie. La revue publiera dans ses prochains numéros des entretiens réalisés avec des personnalités ayant su dynamiser un élément de la vie musicale ou de la recherche. L’accent sera mis sur des problématiques d’éducation, de formation et de recherche en sciences de l’éducation musicale. Vous pouvez participer à cette rubrique, soit en répondant à un entretien en tant que personnalité, soit en publiant un entretien que vous avez-vous-mêmes réalisé avec un acteur du monde musical et/ou de la recherche.

« Retours d’expériences » :

Responsable Pascale BATÉZAT-BATELLIER (CRR de Rennes et Pont Supérieur Musique, Bretagne Pays de Loire)

La rubrique s’adresse à un public d’enseignants et/ou de chercheurs qui souhaite partager une expérience d’enseignement-apprentissage, sans que celle-ci n'ait forcément fait l’objet d’une recherche. Il pourra s’agir, par exemple, d’innovations pédagogiques, de projets de formation mis en place, de participation à une ingénierie coopérative. La rubrique accueille des expériences en éducation musicale ayant lieu dans différents contextes (en milieu scolaire, en école de musique, en conservatoire, etc.). Il est possible d’ouvrir à des expériences éducatives plus générales, si elles intéressent l’enseignement musical.

Contact

Les propositions d’articles ou de contributions aux différentes rubriques sont à envoyer au comité de rédaction, avec les coordonnées complètes de(s) l’auteur(es), à l’adresse suivante à l’adresse suivante : revueJREM@gmail.com

 

 

Articulation entre pratiques sociales
et pratiques scolaires d’écoute musicale

Coordination du numéro thématique

Frédéric Maizières, Odile Tripier-Mondancin, Stéphane Escoubet et Pascal Gaillard, Université Toulouse Jean Jaurès.

Argumentaire

L’articulation entre les pratiques sociales et les pratiques institutionnalisées d’écoute musicale n’a pas souvent fait l’objet d’études. Or, cette question est au cœur des préoccupations des enseignants et des futurs enseignants. En témoignent par exemple les nombreux sujets de mémoires axés sur ces questions dans le master des métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF). Ces préoccupations semblent reliées au fait que « [l]’écoute de musique est une pratique culturelle désormais très ancrée dans la vie des Français : 90 % déclarent en écouter, dont 49 % de manière quotidienne. » (HADOPI[1], 2020). Pour ces raisons, nous souhaitons consacrer un numéro spécial à ces questions. Pour ce faire, nous faisons appel à des auteurs dont les travaux permettent de répondre à certaines questions proposées ci-dessous. Ces problématiques ont émergé suite à plusieurs journées d’études (2018, 2019 et 2021) qui ont réuni des chercheurs en sociologie, en sciences de l’éducation, en musicologie, en psycho-acoustique à l’université Toulouse Jean Jaurès (Maizières, Tripier-Mondancin, Escoubet, Gaillard dir.).

Des travaux issus des champs de la psychologie et des neurosciences concernent l’écoute musicale d’un point de vue cognitif et émotionnel, par exemple, Francès (1958) ; Imberty (1981, 2001) ; Sloboda, O’Neill et Ivaldi (2001) ; De Nora (2004) ; Juslin (2013) ; McAdams (2015).

Aujourd’hui, les pratiques d’écoute musicale, en tant qu’activité, font l’objet d’un nombre conséquent d’études dans les différentes disciplines des sciences humaines et sociales, tant du point de vue des pratiques sociales, par exemple les travaux de Green (1997) ; Donnat (2003) ; Hennion et al, (2020), etc., que des pratiques d’écoute dans les institutions de formation (école généraliste, conservatoire, université), par exemple les travaux d’Eloy (2015), Terrien (2006), Tripier-Mondancin et Maizières (2020), etc.

Outre les spécificités de ces différents milieux (social, scolaire, spécialisé), les études sur les pratiques d’écoute distinguent dans les usages :

  • Des populations : enfants (Octobre et al., 2010), adolescents (Bonnéry et al., 2012), séniors, fan de rock (Escoubet, 2015), etc.
  • Des supports : le disque (Hennion et al., 2000), la radio, le numérique (Nowak, 2013 ; Christophe, 2015), etc.
  • Des genres ou des styles de musique : classique, savant, populaire (Kosmicki, 2006), musiques amplifiées (Guibert, 2007), etc.

Si l’évolution des pratiques d’écoute dans ces différents milieux et ces différents usages est questionnée c’est aussi le lien entre ces milieux, ces populations, ces usages de l’écoute musicale qui peut faire l’objet de nouvelles questions :

  • Quels sont les facteurs qui agissent sur les différentes formes et sur l’évolution des pratiques d’écoute : pratiques sociales et pratiques en éducation ?
  • Quels sont les influences réciproques entre les pratiques sociales d’écoute et les pratiques institutionnalisées (scolaires, universitaires, spécialisées) ?
  • Quel est l’impact déclaré (par les professeurs des écoles, par exemple) de l’écoute scolaire sur les goûts musicaux des enseignés voire sur les pratiques enseignantes ?

Modalités de soumission

Les auteurs sont invités à envoyer l’article, accompagné d’un titre, d’un résumé de 200 à 250 mots, de cinq mots-clés, ainsi que de leur traduction en langue anglaise (voir la « Note aux auteurs »). La proposition est à adresser à l’attention du comité rédaction de la revue (adresse mail : revueJREM@gmail.com) et aux coordinateurs du numéro (frederic.maizieres@univ-tlse2.fr). Les articles seront soumis de manière anonyme à une double expertise.

Date de réception des articles : avant le 15 mai 2022

Date de publication : premier semestre 2023

Bibliographie indicative

Bonnéry, S., Bautier, É, Dejaiffe et B., Pirone, F. (2012). Synthesis of the research Document « Transmission-appropriation of musical practices : socialization types and functions in popular suburbs ». Research managed by ESCOL-CIRCEFT’s team (University Paris 8) within a partnership with the association Chroma, financed by the Ile-de-France region’s program PICRI and the support of the MSH Paris Nord. https://halshs.archives-ouvertes.fr / halshs-00816710v2 [Consulté le 15 novembre 2020].

Christophe, T. (2014). Les (nouvelles) pratiques d'écoute musicale des adolescents à l'heure du numérique. Conférence lors de la journée professionnelle Amplifiées du 16 janvier 2014, 10, Villepinte : Centre culturel Joseph Kessel.

De Nora, T. (2004). Music in Everyday Life. Cambridge University Press.

Donnat, O. (dir.). (2003). Regards croisés sur les pratiques culturelles. La Documentation Française.

Eloy, F. (2015). Enseigner la musique au collège. Cultures juvéniles et culture scolaire. Presses Universitaires de France.

Escoubet, S. (2015). La légitimation d’une pop indépendante en France. The Divine Comedy d’après Les Inrockuptibles : une étude de cas [Thèse de doctorat inédite en musicologie]. Université Paris-Sorbonne.

Francès, R. (1958/1984). La perception de la musique.  Vrin.

Guibert, G. (2007). Les musiques amplifiées en France. Phénomènes de surfaces et dynamiques invisibles. Réseaux, 141-142, 297-324.

Green, A.-M. (dir.). (1997). Des jeunes et des musiques. L’Harmattan.

Hennion, A., Maisonneuve, S. et Gomart, E. (2000). Figures de l’amateur : formes, objets, pratiques de l’amour de la musique aujourd’hui. La Documentation Française.

Imberty, M. (1981). Les écritures du temps, sémantique psychologique de la musique, tome 2. Dunod.

Imberty, M. (dir.). (2001). De l’écoute à l’œuvre, Actes du colloque tenu en Sorbonne les 19 et 20 février 1999, 99-112. L’Harmattan.

Juslin Patrik, N. (2013). « From everyday emotions to aesthetic emotions: Towards a unified theory of musical emotions », Physics of Life Reviews, vol. 10, no 3, p. 235-266.

Kosmicki, G. (2006). Musiques savantes, musiques populaires : une transmission ? Conférence donnée pour la Cité de la Musique dans le cadre des « Leçons magistrales » le 28 novembre 2006. En ligne : http://guillaume-kosmicki.org/pdf/musiquespopulaires&musiquessavantes.pdf.

McAdams, S. (2015). Perception et cognition de la musique. Vrin.

Nowak, R. (2013). Consommer la musique à l'ère du numérique : vers une analyse des environnements sonores. Volume !, 10(1), 227-228. https://doi.org/10.4000/volume.3808

Octobre, S., Détrez, C., Mercklé, P. et Berthomier, N. (2010). L’enfance des loisirs. Trajectoires communes et parcours individuels de la fin de l’enfance à la grande adolescence. Ministère de la Culture - DEPS.

Sloboda, J. (2010). Music in everyday life: The role of emotions. (en ligne sur ResearchGate).

Terrien, P. (2006). L’Écoute musicale au collège, fondements anthropologiques et psychologiques. L’Harmattan.

Tripier-Mondancin, O. et Maizières, F. (2020). La situation d’écoute musicale au collège : vers la co-construction de connaissances secondaires. Revue de Recherche en Éducation Musicale, 35, 89-118.

 

 

Les textes doivent comporter entre 30 000 et 45 000 signes espaces compris (la revue peut également accepter des textes plus longs, jusqu’à 100 000 signes, à l’appréciation du comité de rédaction). Ils seront présentés en Calibri 12, avec un interlignage simple et trois niveaux de titre maximum (sans numérotation). Les auteurs sont invités à suivre les normes bibliographiques de l’APA (7e éd. ; American Psychological Association) : https://bib.umontreal.ca/citer/styles-bibliographiques/apa. Les textes seront accompagnés d’un titre, d’un résumé de 200 à 250 mots, de cinq mots-clés, l’ensemble également traduit en langue anglaise.

Les citations courtes seront intégrées entre guillemets dans le texte. Les citations longues (plus de trois lignes) introduites par deux points figureront dans un paragraphe en retrait du texte, en caractères plus petits. Les citations en langue étrangère seront traduites et respecteront les mêmes principes. Le texte original figurera en note de bas de page, en italique.

Les mots ou expression en langue étrangère, dans le texte ou en note, figureront en italique, de même que les titres d’œuvres et les noms des notes de musique. Les auteurs sont invités à utiliser les rectifications orthographiques du français (1990).

Le fichier texte (incluant les illustrations) sera fourni au format PDF ainsi qu’au format natif (Word, Pages, Writer…). Chaque illustration sera accompagnée d’une légende qualifiant son contenu. Elle sera toujours nommée et numérotée suivant sa nature et son ordre d’apparition (tableau 1, tableau 2, etc.). La source et les droits d’auteurs en seront indiqués. Les images et autres illustrations inclues dans le texte seront également fournies sous forme de fichiers images séparés, dans un format sans perte de qualité (PNG, TIFF…).

Évaluation 

Les manuscrits retenus par le comité de rédaction seront soumis à un processus de révision par des pairs en double aveugle. Les remarques des pairs seront discutées avec les auteurs et les documents ne pourront être publiés qu’après acceptation réciproque. Il est à noter que les articles des doctorants font l’objet d’une attention particulière afin de pouvoir les aider, si nécessaire, dans leurs réécritures. Les auteurs restent cependant seuls responsables de la précision et de la véracité de leurs assertions et de leurs citations.

Rubriques 

« Actualité des travaux de recherche en éducation musicale »,
« Notes de lecture »,
« Comptes-rendus de congrès ou journées d’études » :

Responsable : Gérald Guillot (Pôle Musique et Danse de l’ESAL)

Ces trois rubriques visent à alimenter le débat scientifique par la diffusion des dernières productions scientifiques (thèses, mémoires, ouvrages…) et le compte-rendu de congrès ou journées d’études. Dans la mesure du possible, les auteurs des notes de lecture ne doivent pas avoir de lien personnel ou institutionnel avec les auteurs des ouvrages dont ils ou elles rendent compte. Les propositions comportent, outre la présentation de l’ouvrage, des éléments de discussion critique et, autant que possible, une mise en contexte de l’ouvrage par rapport aux travaux existants sur le même sujet. Les propositions peuvent être spontanées, sur propositions d’auteurs ou à l’initiative des membres du comité de rédaction. 

 

« Entretiens » :

Responsable : Frédéric MAIZIÈRES (Université Toulouse-Jean Jaurès – INSPE)

La rubrique permet de donner la parole à des personnalités internes ou externes au monde de la musique et de l’éducation musicale, tout comme elle peut introduire des débats sur des enjeux épistémologiques ou didactiques en lien avec le champ de l’éducation musicale et de la musicologie. La revue publiera dans ses prochains numéros des entretiens réalisés avec des personnalités ayant su dynamiser un élément de la vie musicale ou de la recherche. L’accent sera mis sur des problématiques d’éducation, de formation et de recherche en sciences de l’éducation musicale. Vous pouvez participer à cette rubrique, soit en répondant à un entretien en tant que personnalité, soit en publiant un entretien que vous avez-vous-mêmes réalisé avec un acteur du monde musical et/ou de la recherche.

« Retours d’expériences » :

Responsable Pascale BATÉZAT-BATELLIER (CRR de Rennes et Pont Supérieur Musique, Bretagne Pays de Loire)

La rubrique s’adresse à un public d’enseignants et/ou de chercheurs qui souhaite partager une expérience d’enseignement-apprentissage, sans que celle-ci n'ait forcément fait l’objet d’une recherche. Il pourra s’agir, par exemple, d’innovations pédagogiques, de projets de formation mis en place, de participation à une ingénierie coopérative. La rubrique accueille des expériences en éducation musicale ayant lieu dans différents contextes (en milieu scolaire, en école de musique, en conservatoire, etc.). Il est possible d’ouvrir à des expériences éducatives plus générales, si elles intéressent l’enseignement musical.

Contact

Les propositions d’articles ou de contributions aux différentes rubriques sont à envoyer au comité de rédaction, avec les coordonnées complètes de(s) l’auteur(es), à l’adresse suivante à l’adresse suivante : revueJREM@gmail.com

 

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[1] Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet.


Tutelles

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