L'IReMus présente... création, musiques mixtes et jazz

mer 28 fév 2024
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La prochaine séance du séminaire général de l'Institut de recherche en musicologie a lieu ce mercredi 28 février à 14h30.
La séance se déroule à l'IReMus, en salle Colette (BnF site François-Mitterrand), et en hybride.
L'accès à la salle étant contrôlé (Pass recherche de la BnF ou badges d'accès), pour les personnes ne pouvant pas y accéder en autonomie nous proposons un rdv à 14h15 dans le hall d’entrée des lecteurs de la BnF (hall est) ; nous écrire en cas de question ou de problème mais venez donc, c'est très facile si vous suivez la consigne.
Et par visioconférence : https://zoom.us/j/99281706803?pwd=bzRDTUVPWjNPL21sS2R5dVV4dXRLdz09 

Programme: 

Cette séance de reprise aura pour thème : création, musiques mixtes et jazz

1. Eric Maestri (MCF, IReMus)
Patterns langeriens et “monde de l’action” : la musique mixte comme inter-genre transitionnel.
Dans l’ouvrage Contacts. Essai sur la musique mixte (2023), E. Maestri propose une méthode d’analyse qui interprète la spectromorphologie de Denis Smalley à la lumière de la pensée de Susanne Langer et de Paul Ricœur. En présentant les fondements d’une telle approche, il cherche à concevoir la musique mixte comme un genre musical de transition qui permette d’expérimenter l’interaction entre l’interprète humain et la machine.

2. Jean-Marc Chouvel (Pr, IReMus)
Synthèses. Composer au vingt-et-unième siècle
Comme par ricochet avec un précédent livre sur l’analyse musicale, ce recueil d’articles reprend quelques dizaines d’années de réflexion sur la création musicale du point de vue du compositeur. Derrière le mot synthèse, on entendra volontiers, dans ce contexte, la problématique de la création du son. Mais il s’agit tout autant de réfléchir à reformuler les divergences esthétiques héritées du vingtième siècle, ou de convoquer une des dispositions premières de l’esprit cherchant à s’adapter au monde. Car derrière le mot « synthèse », c’est l’usage même de la nature sonore qui pose question.

3. Leo McFadden (Doctorant, IReMus)
Qu’est-ce que l’analyse conventionnelle du Jazz ?
Leo McFadden analyse dans sa thèse un corpus audiovisuel en s’appuyant sur des méthodes analytiques diverses (notamment quelques-unes élaborées par des chercheur-e-s à l’IReMus). Pour établir un point de référence, Laurent Cugny, son directeur de thèse, lui a conseillé de faire « une analyse conventionnelle de jazz ». Si Léo a pris ce conseil avec désinvolture, il a fini par réaliser en lisant son livre de 2009 qu’« aucune théorie analytique propre au jazz n'a réellement été proposée » (Cugny 2009, 482). Faire une analyse conventionnelle de jazz exige d’abord de se poser la question « qu'est-ce que c'est l'analyse conventionnelle de jazz » ? Ses tentatives de réponse le conduiront au cœur des enjeux de sa thèse. 

 

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