Thèse en cours

Le méta-opéra baroque (1715-1744). Satire et parodie comme sources d'informations sur la pratique musicale au XVIIIème siècle

L'opéra, ou melodramma, est l'un des phénomènes culturels les plus importants de l'Italie du XVIIIe siècle. D'après Des Brosses, en cette époque ce genre semblait même être plus populaire que le théâtre parlé. L’importance et la popularité du melodramma dans la vie sociale et culturelle d'Italie étaient telles que de nombreuses parodies et satires musicales ont été écrites sur ce genre. Au XVIIIe siècle, ces opéras sur l'opéra ont acquis une telle importance, qu'ils constituèrent un « micro-genre » en soi. Des nombreux musicologues affirment que ce « micro-genre » a existé de 1715 (avec La Dirindina de Domenico Sarro, le premier du genre) à 1827 (avec Le Convenienze e l'inconvenienze teatrali de Gaetano Donizetti, considéré le dernier). Ces opéras sont surnommés, dans la littérature musicologique, metaopera ou metamelodramma.
L'objectif du projet est d'analyser les parodies et satires ayant pour sujet le métier des musiciens et chanteurs actifs dans l'opéra, du point de vue des musiciens eux-mêmes. Ceci permettra de découvrir des références se rapportant à la pratique, les habitudes ou les clichés de la profession (pratiques musicales, situation sociale des musiciens, etc.), qui ne figurent pas forcément dans les sources historiques et critiques habituelles.
L'analyse de ces œuvres fournira une opportunité de plonger dans l'univers de la production musicale du XVIIIe siècle, celle-ci étant parodiée et critiquée par la satire avec son propre langage, ses propres acteurs et protagonistes. Ces œuvres, malgré leur caractère caricatural, constituent une réflexion des musiciens, librettistes, compositeurs et autres acteurs de la scène musicale sur leur propre profession, et éclairent de manière comique et vivante la situation du métier au XVIIIe siècle.

La danse kagura dans le rituel shintoïste (Japon)

1) Problématique

L’objectif de cette recherche est d’étudier l’effet sonore dans les rituels villageois au Japon, notamment les rituels shintoïstes.

L'Arrullo : une rencontre patrimoniale. L'exemple de Guapi et Cali

La notion de Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) ou patrimoine vivant (selon les pays où elle est utilisée) est présente de plus en plus dans les discours liés à la musique traditionnelle. Les chants rituels, de la côte Pacifique colombienne, ne font pas exception. Ils font désormais partie de la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l'Humanité de l'UNESCO.

Conception musicale et enjeux esthétiques dans les relations entre les écritures instrumentale et électroacoustique chez Pierre Boulez

Cette recherche de thèse vise à reconstruire des éléments de genèse de la composition électroacoustique de Pierre Boulez dans les années cinquante à travers l’étude d’esquisses et de manuscrits conservés au Paul Sacher Stiftung. Notre thèse s’est fondée sur deux approches complémentaires : la reconstitution du contexte musical, esthétique et historique et l’étude des esquisses. Dans la Partie I, nous avons tout d’abord examiné les Fonds Pierre Schaeffer afin de retracer le déroulement du premier stage de musique concrète au GRMC.

Les formes d'appropriation dans la musique savante chilienne, XXe-XXIe siècles : transfert culturel, acculturation, métissage

Cette thèse se focalise sur l’étude de quatre compositeurs chiliens contemporains de la seconde moitié du XXe siècle/début du XXIe (Cirilo Vila, Sergio Ortega, Patricio Wang et Andrés González), dont l’échelonnement générationnel permet d’embrasser un demi siècle de musique, et ayant pour dénominateur commun le fait d’avoir mené des carrières dans l’espace « euro-latinoaméricain ».

Les tendances de la musique mixte en France depuis 1981

La musique savante occidentale a toujours bénéficié des avancés technologiques disponibles dans chaque époque. L’influence de ceux-ci s’est révélée au niveau de la facture instrumentale ayant comme conséquence d’abord, l’élargissement du langage musical et compositionnel et, par la suite, demandant de l’instrumentiste un travail d’adaptation à des nouvelles techniques de jeu et d’interprétation. Le rapide développement technologique qui a marqué le XXe siècle, a poussé cette situation à des limites jusqu’alors inconcevables.

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